Slowmotion / Répétition

Slowmotion

L’étude du mouvement de l’eau s’est poursuivie dans les études de la figure. Une influence mutuelle des deux thèmes consiste en la dissolution de l’objet dans ses structures de mouvement.La figure et la mer ne sont pas capturées de leurs contours, mais de l’intérieur. Les lignes et les hachures sont menées librement au-delà de la forme dans l’espace environnant, elles embrassent, se concentrent et finissent par limiter le corps. Lorsqu’ils sont vus de près, les dessins sont des objets en mouvement qui, vus de loin, donnent à l’objet une apparence réelle.

On travaille ensemble, la danseuse LOTTE GROHE n’a pas consisté en des séances statiques, mais GROHE a développé un canon de mouvement par tension intérieure, que j’ai immédiatement traduit en signes. Les dessins au fusain créés spontanément sur des feuilles de papier montrent les phases de mouvement du corps en taille naturellement et se fondant les unes dans les autres. La superposition simultanée des formes crée une structure qui renvoie au corps et à ses gestes, mais ne le montre pas dans son intégralité picturale: la ligne, les hachures expriment le rythme, la dynamique et l’expansion spatiale du mouvement. Les dessins montrent le flux de mouvement de la danse de manière intuitive. Le timing ne peut être reconstitué, la performance se résume dans une structure fermée: le SLOWMOTION.

Slow Motion 1986, 200/100 cm, craie / papier calque
Slow Motion 1986 | 200/100 cm, stylo / papier calque
Slow Motion 1986, 100/200 cm, aquarelle / papier Bütten
Slowmotion 1987, 160/120 cm, fusain / papier (Bütten)
Slowmotion 1989, 180/90 cm, craie / papier calque
Slowmotion 1989, 100/200 cm, aquarelle / papier
Slowmotion 1989, 110/175 cm, fusain, aquarelle, acrylique / papier (Bütten)
Slow Motion 1994, 200/100 cm, encre, acrylique / papier
... l'expression involontaire, la tension intérieure qui se manifeste dans les mouvements du corps, tel est le thème central de l'artiste berlinois.Nous sommes confrontés à la danse libre. La dévotion du danseur, le détachement du sol, la suppression de la lourdeur du corps - Evelyn Kuwertz relie graphiquement cela à un voile lié linéairement. Grâce à la condensation et à la force des séquences de lignes, le motif du mouvement est augmenté, le flux des lignes s'écoule vers l'extérieur et reste ouvert. La souplesse du corps se dissout dans le mouvement, la connexion à l'espace s'établit sous la force de la gravité, libéré de l'extérieur, il est possible de comprendre l'être humain dans son expression corporelle en découvrant son côté naturel et son côté créatif.

Marché de l'art 11/91
Répétition 14.11.2008, 40 / 40cm, Aquarelle, Papier
Répétition 14.11.2008, 40 / 40cm, Aquarelle, Papier
Répétition 21.11.2008, 40 / 40cm, Aquarelle, Papier
Répétition 21.11.2008, 40 / 40cm, Aquarelle, Papier
Répétition 21.11.2008, 40 / 40cm, Aquarelle, Papier
Répétition 21.11.2008, 40 / 40cm, Aquarelle, Papier
Répétition 21.11.2008, 40 / 40cm, Aquarelle, Papier
Répétition 21.11.2008, 40 / 40cm, Aquarelle, Papier
Répétition 21.11.2008, 40 / 40cm, Aquarelle, Papier
Répétition 24.11.2008, 40 / 40cm, Aquarelle, Papier
Répétition 25.11.2008, 40 / 40cm, Aquarelle, Papier
Répétition 25.11.2008, 40 / 40cm, Aquarelle, Papier

Répétition

2004 Evelyn Kuwertz a commencé le travail pendant les répétitions du spectacle „le sacre du printemps“ du Ballet de l‘Opéra, de Toulouse. 2006 elle a transformée les esquisses sur„sacre du printemps“ dans une série sérigraphie. 2008 Création des aquarelles du spectacle „Caravaggio“, Staatsballett, Berlin. Les éléments de mouvement de la danse moderne sont transfèrent directement sur le papier en dessin ou aquarelle, l’effet est abstrait.

Evelyn Kuwertz travaille avec des danseurs. Le sujet n‘est pas les danseurs ni la danse, mais le mouvement. On voit dans les travaux terminés parfois un visage, parfois une main, on reconnait dans les rondeurs des lignes corporelles.Mais ce ne sont pas des personnes reproduites, voire figées dans des poses de modèles, ou fixées dans l‘instant; ce sont plutôt des changements incessants. Les diverses phases des mouvements, elle les note dans des traits qui se chevauchent, qui rendent les images mouvantes pour le spectateur.Son attrait esthétique se révèle par ce qui est fixé sur la toile de manière apparament fugitive, esquissée. Le mouvement devient authentique par la notation directe et en même temps un élément graphique qui reste sur le papier comme la trace d‘une impulsion intérieure.

CHRISTIAN SCHMIDT, Peintre et Auteur, Toulouse