Slowmotion
L’étude du mouvement de l’eau s’est poursuivie dans les études de la figure. Une influence mutuelle des deux thèmes consiste en la dissolution de l’objet dans ses structures de mouvement.La figure et la mer ne sont pas capturées de leurs contours, mais de l’intérieur. Les lignes et les hachures sont menées librement au-delà de la forme dans l’espace environnant, elles embrassent, se concentrent et finissent par limiter le corps. Lorsqu’ils sont vus de près, les dessins sont des objets en mouvement qui, vus de loin, donnent à l’objet une apparence réelle.
On travaille ensemble, la danseuse LOTTE GROHE n’a pas consisté en des séances statiques, mais GROHE a développé un canon de mouvement par tension intérieure, que j’ai immédiatement traduit en signes. Les dessins au fusain créés spontanément sur des feuilles de papier montrent les phases de mouvement du corps en taille naturellement et se fondant les unes dans les autres. La superposition simultanée des formes crée une structure qui renvoie au corps et à ses gestes, mais ne le montre pas dans son intégralité picturale: la ligne, les hachures expriment le rythme, la dynamique et l’expansion spatiale du mouvement. Les dessins montrent le flux de mouvement de la danse de manière intuitive. Le timing ne peut être reconstitué, la performance se résume dans une structure fermée: le SLOWMOTION.
Répétition
2004 Evelyn Kuwertz a commencé le travail pendant les répétitions du spectacle „le sacre du printemps“ du Ballet de l‘Opéra, de Toulouse. 2006 elle a transformée les esquisses sur„sacre du printemps“ dans une série sérigraphie. 2008 Création des aquarelles du spectacle „Caravaggio“, Staatsballett, Berlin. Les éléments de mouvement de la danse moderne sont transfèrent directement sur le papier en dessin ou aquarelle, l’effet est abstrait.